Aspect psychologique de la parentalité
* Selon A. BOUREGHBA, (psychologue), auteur de « Les troubles de la parentalité »
* La parentalité est un processus à 3 niveaux :
o Image du soi pour soi : interne aux parents, comment se répare t-on d'avoir un enfant ?
o Modélisation sociale : ère du temps
o Image de soi pour l'Autre : image de parents renvoyée par Autrui
o C'est donc l'appropriation d'un état car c'est l'enfant qui fait le parent
* La mère est plus dans la réparation de soi.
* Le père est plus dans la représentation sociale de sa famille.
* L'enfant fait la famille. C'est une nouveauté, alors qu'avant, la famille préexistait à l'enfant. Quelles seront alors les conséquences sur l'enfant ???
* Il n'est pas facile pour des jeunes parents d'être parents, au vu des représentations familiales et du modèle sociétal (enfant idéal, la parent idéal : grandir c'est aller au-delà de ses parents. Etre de trop bons parents, c'est ne pas permettre à ses enfants de grandir).
o Ils nous demandent alors des conseils, n'ont plus véritablement de bon sens car les transmissions ne sont plus du ressort de la famille, mais du ressort des media. Ils n'arrivent plus à chercher par eux-mêmes les ressources qui leur sont propres.
o Actuellement, les parents se sentent entièrement responsables de leur enfant et la surprotection est de mise. Or, la vie est une prise de risque permanente et la surprotection ne fait pas grandir, ne fait pas advenir l'autre en tant que sujet.
L'autorité parentale
C'est le moyen d'exercer légalement les fonctions parentales. Fonctions qui peuvent être exercer sans l'Autorité parentale, par le biais de la fonction symbolique maternelle et paternelle. (Un oncle, un papi, nous…)
La fonction parentale :
* C'est prendre soin de ses enfants et les protéger (nourriture psychique et physique).
* C'est mettre des protections utiles pour que la petite personne fasse sa vie, sans se faire de mal, au bon moment, au bon endroit.
* C'est donner les permissions qui vont avec les protections.
* L'objectif d'une éducation c'est :
o la transmission du sens de la protection
o faire intérioriser la loi
o avoir l'Autre présent en tête, qui fait que la loi et les limites sont en nous. Car on ne peut pas interdire uniquement à l'endroit où on contrôle car le choix ne peut pas se construire. La symbolisation de l'interdit, c'est la construction du parent critique positif (l'enfant aura en mémoire et prendra conscience qu'en l'absence de son parent, il outrepasse un interdit à un autre endroit)
* Comment l'éducation peut-elle alors intégrer la prise de risque ? Car, si elle n'est pas intégrée dans le système éducatif, les enfants, les adolescents prendront des risques sans mesurer les conséquences du danger.
La communication
* L'intonation a plus de poids que le mot prononcé et de là va s'engager une relation saine ou pas.
* La méthode socratique, c'est poser des questions qui renvoient à d'autres questions, et qui vont permettre à l'un des protagonistes de trouver sa propre réponse.
* Aussi, pour étayer la discussion, faire écho à sa propre vie, peut aider à dédramatiser des situations vécues par les parents, en mettant les protagonistes (professionnels et parents) au même niveau. C'est se mettre à parité avec la difficulté.
* La parentalité est un processus à 3 niveaux :
o Image du soi pour soi : interne aux parents, comment se répare t-on d'avoir un enfant ?
o Modélisation sociale : ère du temps
o Image de soi pour l'Autre : image de parents renvoyée par Autrui
o C'est donc l'appropriation d'un état car c'est l'enfant qui fait le parent
* La mère est plus dans la réparation de soi.
* Le père est plus dans la représentation sociale de sa famille.
* L'enfant fait la famille. C'est une nouveauté, alors qu'avant, la famille préexistait à l'enfant. Quelles seront alors les conséquences sur l'enfant ???
* Il n'est pas facile pour des jeunes parents d'être parents, au vu des représentations familiales et du modèle sociétal (enfant idéal, la parent idéal : grandir c'est aller au-delà de ses parents. Etre de trop bons parents, c'est ne pas permettre à ses enfants de grandir).
o Ils nous demandent alors des conseils, n'ont plus véritablement de bon sens car les transmissions ne sont plus du ressort de la famille, mais du ressort des media. Ils n'arrivent plus à chercher par eux-mêmes les ressources qui leur sont propres.
o Actuellement, les parents se sentent entièrement responsables de leur enfant et la surprotection est de mise. Or, la vie est une prise de risque permanente et la surprotection ne fait pas grandir, ne fait pas advenir l'autre en tant que sujet.
L'autorité parentale
C'est le moyen d'exercer légalement les fonctions parentales. Fonctions qui peuvent être exercer sans l'Autorité parentale, par le biais de la fonction symbolique maternelle et paternelle. (Un oncle, un papi, nous…)
La fonction parentale :
* C'est prendre soin de ses enfants et les protéger (nourriture psychique et physique).
* C'est mettre des protections utiles pour que la petite personne fasse sa vie, sans se faire de mal, au bon moment, au bon endroit.
* C'est donner les permissions qui vont avec les protections.
* L'objectif d'une éducation c'est :
o la transmission du sens de la protection
o faire intérioriser la loi
o avoir l'Autre présent en tête, qui fait que la loi et les limites sont en nous. Car on ne peut pas interdire uniquement à l'endroit où on contrôle car le choix ne peut pas se construire. La symbolisation de l'interdit, c'est la construction du parent critique positif (l'enfant aura en mémoire et prendra conscience qu'en l'absence de son parent, il outrepasse un interdit à un autre endroit)
* Comment l'éducation peut-elle alors intégrer la prise de risque ? Car, si elle n'est pas intégrée dans le système éducatif, les enfants, les adolescents prendront des risques sans mesurer les conséquences du danger.
La communication
* L'intonation a plus de poids que le mot prononcé et de là va s'engager une relation saine ou pas.
* La méthode socratique, c'est poser des questions qui renvoient à d'autres questions, et qui vont permettre à l'un des protagonistes de trouver sa propre réponse.
* Aussi, pour étayer la discussion, faire écho à sa propre vie, peut aider à dédramatiser des situations vécues par les parents, en mettant les protagonistes (professionnels et parents) au même niveau. C'est se mettre à parité avec la difficulté.